Enfin le Manila Bay Café, ou MBC, ex-LA Café
Ladies and gentlemen, le Manila Bay Café, ou MBC, le nom qu'a pris le LA Café quand il a ouvert à nouveau (fermeture par le maire de Manille : ça arrive aussi là-bas ).
On avait lu partout que c'était l'endroit incontournable de Manille, dans le quartier d'Ermita, le quartier des "cheap prostitutes" comme me l'a dit une fille sur DIA... Ca donnait le ton .
Nous avons choisi un hôtel à distance convenable de ce lieu : en moins de 10 mn à pied, nous pouvions faire le trajet. Plusieurs hôtels aux alentours peuvent convenir.
Le jour de notre arrivée, on prend possession de nos chambres, tout à fait convenables, ni chères, ni bon marché (un peu moins de 50e par nuit) et on se rend illico vers ce lieu de débauche ouvert 24 heures sur 24 , 7 jours sur 7 et qui hébergerait des dizaines de filles (seulement après 19h, avant c'est plus désert bien évidemment).
Même si j'ai essayé de me faire à l'idée de passer beaucoup de temps dans un bar à bière, en entrant dans ce lieu avec T., après un premier tour de prise de contact, devant ma bière, je sens que je vais avoir le bourdon...
L'endroit n'est pas vaste, sur 2 niveaux (à l'étage, en soirée uniquement), avec une arrière-salle au rez-de-chaussée. C'est sombre, enfumé, en arrivant on fait baisser la moyenne d'âge de la clientèle masculine et toutes les scies rock des années 60 et 70 passent en continu. Si ce n'était que ça : les filles qui m'entourent, à première vue, me dépriment un peu . Le niveau semble bas...
T. est plus opportuniste que moi et rapidement trouve une fille à son goût. Je déciderai ce premier soir de ne pas forcer les choses et je raccompagne T. et sa compagne jusqu'à l'hôtel où on prend ses coordonnées avant qu'elle ne disparaisse avec T..
Le deuxième soir, on paye une petite somme (100p.) pour monter à l'étage écouter un orchestre débiter les mêmes scies rock seventies. Je l'ai proposé à T. car sur un site, on indiquait qu'il y avait davantage de jolies filles à l'étage et comme je suis candide...
Cette plus forte proportion de jolies filles ne me frappe pas alors que j'écoute une énième resucée de "Hotel California" (ou "Highway Star" ?). Là encore, T., bonne nature, met la main sur une fille qui lui tape dans l'oeil (sa "régulière" du séjour, concept qui m'est inconnu ).
Je remarque toutefois une jeune dame qui titille ma moelle épinière. Je l'aborde pour discuter un peu et elle réclame 2500p pour un ST. Pas complètement emballé, je ne donnerai pas suite même après sa proposition de conclure à 2000p. (ce que je ferai pourtant les jours suivants). Je ne suis pas prêt à céder, pas assez motivé.
La soirée passant, ce premier étage est envahi par des américains enrobés (quel cliché !), des japonais généreux (et encore !). T. conte fleurette, je décide de faire un tour au rez-de-chaussée : en faisant ce tour, je remarque une fille, je l'aborde un peu à la hussarde en lui demandant très vite son prix. Je vois qu'elle est surprise par mes manières : c'est poli mais sans beaucoup de bavardages . Elle accepte 1500p. pour un ST.
Nous repartons à 4. Comme toutes les autres qui suivront, c'est une mère célibataire. Elle a un joli corps, des fesses très rondes, un visage assez attrayant. Elle demande avec une amusante curiosité (davantage féminine que professionnelle) à voir mon sexe avant la douche. Faire l'amour avec elle sera très agréable même si physiquement, elle ne représente pas mon idéal. Elle ne se dépêchera pas de partir et s'attardera longuement sur le lit, nue, avant de quitter les lieux. Là aussi, c'est un trait positif assez commun à toutes les rencontres. Première expérience appréciée .
On retournera là-bas bien évidemment touts les jours, voire 2 ou 3 fois par jour, parfois repartant bredouille.
La deuxième rencontre sera une fille "de l'après-midi" : sans doute 1m70, la peau très mate, presque une indienne. Une fille avec du caractère qui elle aussi acceptera 1500p. pour un ST (plus une boisson qu'on doit parfois payer pour 200 ou 300p. : elles doivent avoir consommé avant de sortir, ce qui n'est pas impossible). Bonne partie de jambes en l'air. Cette femme m'explique ensuite qu'elle vient une fois par mois pour payer l'école de ses enfants : elle me raconte qu'elle a grandi dans la rue et veut éviter ça à ses enfants. Elle me décrit aussi sa maison à 2 heures d'Ermita qui aurait la taille de ma chambre d'hôtel. J'ai vraiment l'impression qu'elle ne me dit pas ça dans un bon anglais non pas pour susciter ma pitié et avoir plus d'argent. Mais je me trompe peut-être...
Mes 2ème et 3ème excellents souvenirs de Manille sont issus du MBC. Le soir où nous sommes allés au Havana Café, nous avons échoué un peu ronds après minuit au MBC. Une fille s'est approchée de moi : pas mal mais qui ne déclenchait rien en moi. R., en pote compatissant (p..., serais-je jamais assez généreux pour avoir ce comportement à son égard ? ), me propose de lui offrir un verre à ma place. C'est à ce moment que je remarque une très jolie fille de taille moyenne, avec un sourire très sexy. Je discute avec elle et très vite, on transige sur 2000p. (je ne chercherai plus à négocier à 1500p. : trop goujat). Plus tard, pendant que cette fille va aux toilettes, je prendrai le numéro de téléphone d'une autre demoiselle assez accorte, pour mes exercices du lendemain après-midi .
J'aurai beaucoup de plaisir avec cette jeune femme (celle de la nuit). Très sûre d'elle, une démarche très sensuelle, des mimiques, un joli corps que je ne me suis pas lassé de caresser . Je la reverrai à quelques occasions au MBC les jours suivants : elle vient là très souvent.
A la différence de la deuxième, la troisième est une vraie occasionnelle. L'un des derniers soirs, vers 23 heures, je la remarque près de l'entrée. Un sourire ravissant, élégamment vêtue (ça peut dénoter au MBC), de très longs cheveux (dénoués, jusqu'aux fesses). Pour gagner du temps, et couper court à la boisson obligatoire, je lui dit que je l'attends dehors et qu'elle me suive quelques minutes après mon départ. Elle sera un peu gênée à l'entrée de l'hôtel par les formalités. C'est certain qu'elle a déjà fait ça, mais en tout cas pas trop souvent.
Je passerai là aussi un excellent moment : une fille complètement présente, qui cherche aussi un peu de plaisir et qui s'attarde au moment de partir. Peut-être celle que j'aurai préféré .
J'ai parlé de l'élégance des filles. Au Havana Café, la différence est flagrante. C'est un pays pauvre : ça se remarque aussi au fait qu'elles ne disposent pas toutes d'un téléphone portable. Elles ont des enfants à charge, l'élégance est un luxe pour la plupart d'entre elles.
Sur les 8 filles rencontrées au MBC, une seule expérience un peu moyenne : une fille qui m'a demandé de finir plus rapidement (la même voulait aussi à tout prix venir avec une amie). Mais l'ouverture continue, l'anglais parlé par toutes aurait pu faciliter 2 ou 3 rencontres par jour en moyenne. Non, à cause du manque de choix (même si c'est tout à fait possible de trouver une fille par jour à son goût) et à cause du processus : s'asseoir, boire une bière, papoter, payer éventuellement un verre, retourner à son hôtel (il paraît qu'il y a un discret hôtel de passe pour 700p. les 3 heures à quelques mètres du MBC)...
Une dernière anecdote au sujet d'une fille incontestablement occasionnelle, comme il y en a quelques unes : R., partant un jour avant moi, m'avait donné en partant le numéro de téléphone d'une des filles qui lui avait bien plu. Je l'appelle le dernier après-midi et la fille me répond en substance : "C'est R. qui t'a donné mon numéro ? Sait-il que tu appelles ? Ah, je pensais qu'on était amis"... Elle a fini par venir...
Pour les amateurs, un ou deux ladyboys au MBC et certaines filles pas franchement sympathiques ou très indifférentes quand on les aborde : sans doute celles qui se coltinent trop les touristes américains.