Auteur Topic: Ouzbekistan, Tashkent : oubliez !  (gelezen 3052 keer)

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Offline yuyaake

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Ouzbekistan, Tashkent : oubliez !
« Gepost op: 12 september 2014, 16:59:49 »
Oubliez l'Ouzbekistan.
Vous pourriez aussi vous rendre en Arabie saoudite ou en Inde : c'est sans doute très semblable.

Encore une illusion qui s'évapore.
Les récits de Prosal sur Youppie et ISG avaient enflammé quelques esprits il y a 3 ans.
Mais pas une seule nouvelle depuis cette époque sur ce pays du "Far East". Pas un seul valeureux russophone  qui n'ait tenté de s'y frotter.

Pas de regards langoureux comme au Maroc.
Pas une seule sollicitation dans la rue ou une proposition de la part d'un chauffeur de taxi : même sur la place Al-Marjah à Damas  il y a 12 ans
Pas d'infrastructure comme dans d'autres pays musulmans d'Asie : je pense aux saunas de Malaisie dans les hôtels.
Pas de jeunes dames à la recherche de sponsors comme sur rambler ou mamba, pour l'Ukraine par exemple
Les hôtels refusent d'accueillir les couples non mariés : c'est un pays musulman, en effet.

J'avais vu en préparant mon voyage que les nouvelles n'étaient pas bonnes ces dernières années. J'avais donc anticipé et réorienté mon séjour vers du tourisme pur (que c'est chiant) et je n'ai donc passé que quelques jours à Tashkent.

J'ai interrogé trois chauffeurs de taxi : deux d'entre eux ont feint de ne pas me comprendre ou pus vraisemblablement n'avaient rien à dire. Un troisième, vieil arménien, m'a dit qu'il ne prendrait pas le risque de conduire un touriste étranger vers des endroits devenus clandestins. D'après lui, on braverait la police ouzbeke et on aurait à faire avec la pègre ouzbeke, ce qui peut-être délicat pour un non-russophone. En plus, dans ces pays, tout ce qui est interdit coûte cher. La police contrôlait il y a quelques temps la prostitution dans des saunas dans les hôtels : ceux-ci ont ensuite été fermés par la police qui apparemment ne tolère plus la prostitution "visible". Il m'a dit que tout arrivait maintenant dans les clubs, ce que j'avais aussi lu sur ISG.
Prosal n'avait rien fait miroiter. Tout au plus, n'ai-je pas ressenti les mêmes émotions dans les endroits publics, dans le métro, au restaurant. Des jolies filles, oui, mais comme dans toute grande ville (j'ai passé une journée à Prague au retour : là on peut dire que le nombre de jolies filles est .... anormal !!). Oui, des types très différents : une majorité de type turc, mais aussi des profils coréen ou mongol, des slaves brunes ou blondes mais pas un nombre invraisemblable de canons.
Un soir, je suis allé dans un club près de la place Navoï : pas mal de filles, mais pour la plupart, bien évidemment des non-prostituées. D'après ce que j'ai compris, c'est à peu près 200 dollars et on s'en remet à la fille pour le lieu. La veille de mon départ, c'est pas simple curiosité que j'ai fait la démarche, je n'avais envie de vivre un plan foireux ou pire, 12 heures avant de prendre l'avion.
Le Diplomat du Grande Plazza avait fermé. Ce lieu était réputé piour abriter des dames de petites vertu : il paraît que la police ouzbeke est plutôt rabat-joie et ferme un établissement quand il commence à avoir trop d'éclat.
Je me suis fais refoulé du FM bar, sur Broadway (près de la place Amir Timur) : est-ce parce que j'ai eu le culot de demander les tarifs au gorille ? Ou vraiment, en ce samedi soir, déjà trop de monde dans le lieu ?  Un coup d'oeil à l'intérieur ne m'a rien fait regretter : un endroit sombre comme un four et des quelques silhouettes féminines chaloupant autour de tables. On peut sans doute s'y amuser à 2 copains mais seul, je m'y serais ennuyé.
Peu importe que je n'ai rien fait en Ouzbekistan : je savais que le contexte était peu favorable à nos activités. Je m'attendais simplement à voir quelques signes, quelques indices d'une vie souterraine accessible mais je dois dire que pour une fois, j'ai vraiment eu le sentiment qu'il n'y avait rien à faire.